vendredi 21 décembre 2012

[Gisti-info] Pétition : Droit de vote pour tous les résidents étrangers dès 2014 pour une République ouverte et fraternelle [Action collective]

Action collective

Pétition
Droit de vote pour tous les résidents étrangers dès 2014 pour une République ouverte et fraternelle

Nous vous invitons à signer et faire signer cette pétition initiée par un collectif d'organisations : http://droitdevote2014.org
Le Gisti


Le suffrage universel a été une longue conquête dans l'histoire de la République.

Si, en 1793, lors de la Révolution, la première République en adopta le principe, il fut réellement mis en oeuvre par la IIe République, après la Révolution de 1848. Mais le suffrage resta limité aux hommes jusqu'en 1944, lorsque fut enfin instauré, à la Libération, le droit de vote pour les femmes. Trente ans plus tard, en 1974, l'âge du droit de vote fut abaissé de 21 à 18 ans.

En 1998, les étranger(e)s citoyen(ne)s des pays de l'Union européenne résidant en France ont été admis(es) au vote et à l'éligibilité pour les élections municipales et au Parlement européen.

En mai 2000, l'Assemblée nationale vote une proposition de loi accordant le droit de vote et d'éligibilité aux élections municipales pour les étranger(e)s extracommunautaires, qui résident légalement sur le territoire depuis cinq ans au moins. Le Sénat, à son tour, le 8 décembre 2011, adopte cette même proposition. Il reste à mettre en œuvre la révision constitutionnelle nécessaire.

De nombreux(ses) responsables politiques de gauche, et aussi du centre et de droite, se sont exprimé(e)s en faveur de ce droit.

En 2012, lors des élections présidentielles et législatives, la nouvelle majorité a inscrit cette réforme dans son programme. Conformément à ses engagements dans sa déclaration de politique générale, le Premier ministre, en juillet puis en septembre, a promis qu'il y aurait un projet de loi en 2013.

Près de deux millions et demi d'étranger(e)s extracommunautaires vivent et travaillent dans des communes où elles/ils participent à la vie locale et paient des impôts. Nombre d'entre elles/eux sont responsables d'associations, délégué(e)s de parents d'élèves, délégué(e)s syndicaux(cales)...

La vie locale est un lieu essentiel de la vie démocratique et il n'existe aucune raison pour que toutes celles et tous ceux qui résident sur ces territoires n'y participent pas de façon égale. Il est temps de franchir une nouvelle étape pour l'élargissement du suffrage universel, la démocratie, la cohésion sociale et pour l'égalité des droits.

Les promesses électorales faites depuis plus de trente ans, approuvées par les électeurs(trices) à au moins quatre reprises, depuis 1981, doivent maintenant être tenues.

Nous appelons à la mobilisation citoyenne pour que cette réforme, essentielle pour une République ouverte et fraternelle, soit mise en oeuvre dès les élections municipales de 2014.

Monsieur le Président de la République,

Nous vous demandons d'engager le processus de révision constitutionnelle permettant d'instaurer le droit de vote et d'éligibilité pour nos concitoyen(ne)s résident(e)s étranger(e)s aux élections locales, dès les municipales de 2014.

Cet impératif d'égalité et de démocratie est urgent !



A l'appel des organisations suivantes :

Associations :

  • ACER (Association pour une citoyenneté européenne de résidence),
  • ACORT (Assemblée citoyenne des originaires de turquie),
  • AMF (Association des marocains de france),
  • ANECR (Association nationale des élus communistes et républicains),
  • Aseca - LETTRE DE LA CITOYENNETÉ,
  • ASSOUEVAM (Association de soutien aux étrangers du val de marne),
  • ATAMS,
  • ATMF (Association des travailleurs maghrébins de france),
  • ATTAC FRANCE,
  • AVÀ BASTA (Collectif antiraciste de corse),
  • Banlieues actives ,
  • CEDETIM,
  • COFRACIR (Conseil français de la citoyenneté de résidence),
  • COLLECTIF « VOTATION CITOYENNE »,
  • COPAF (Collectif pour l'avenir des foyers),
  • FEVE (Fédération des élu/es verts et écologistes),
  • FONDATION COPERNIC,
  • FTCR (Fédération des tunisiens pour une citoyenneté des deux rives),
  • FTDA (France terre d'asile),
  • Gauche citoyenne 94,
  • GISTI (Grouep d'information et de soutien des immigré·e·s)
  • IPAM,
  • LDH (Ligue des droits de l'homme),
  • L.E. (Ligue de l'enseignement),
  • LES INDIVISIBLES,
  • Mouvement UTOPIA,
  • MRAP (Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples),
  • MTCF (Mouvement citoyen des tunisiens en france),
  • RESF (Réseau éducation sans frontière),
  • RUPTURES,
  • SOLIDARITÉ LAÏQUE,
  • Sortir du colonialisme ,
  • SOS RACISME,
  • UDB YAOUANK (Udb jeunes),
  • UTAC (Union des tunisiens pour l'action citoyenne),
  • VÉRITÉ ET JUSTICE POUR L'ALGÉRIE,
  • V.I.S.A. (Vigilance et initiatives syndicales et antifascistes)

Syndicats :

  • CFDT (Confédération française démocratique du travail),
  • CGT (Confédération générale du travail),
  • CGT RADIO-FRANCE
  • FIDL (Fédération indépendante et démocratique lycéenne),
  • FSU (Fédération syndicale unitaire),
  • SE-UNSA (Syndicat des enseignants),
  • SM (Syndicat de la magistrature),
  • SNES-FSU (Syndicat national des enseignements de second degré fsu),
  • SNUCLIAS-FSU,
  • UNEF (Union nationale des étudiants de france),
  • UNION SYNDICALE SOLIDAIRES,
  • UNL (Union national lyceene),

Partis :

  • EELV (Europe écologie les verts),
  • Front de gauche - CETA (Convergences et alternative),
  • Front de gauche - FASE (Fédération pour une alternative sociale et écologique),
  • Front de gauche - GA (Gauche anticapitaliste),
  • Front de gauche - GU (Gauche unitaire),
  • Front de gauche - LES ALTERNATIFS,
  • Front de gauche - PCF (Parti communiste français),
  • Front de gauche - PCOF (Parti communiste des ouvriers de france),
  • Front de gauche - PG (Parti de gauche),
  • Front de gauche - RETS (République et socialisme),
  • Jeune radicaux de gauche
  • JEUNES ÉCOLOGISTES,
  • MJCF (Mouvement des jeunes communistes de france),
  • MJS (Mouvement des jeunes socialistes),
  • NPA (Nouveau parti anticapitaliste),
  • PRG (Parti radical de gauche),
  • UDB YAOUANK (Udb jeunes),





Envoi par le Groupe d'information et de soutien des immigré·e·s
www.gisti.org
Sur le Web :
www.gisti.org/spip.php?article2985

[Gisti-info] Nous exigeons le retour de Blendon Gashi [Tribune RESF]

RESF (Réseau éducation sans frontière)

Tribune
Nous exigeons le retour de Blendon Gashi


Avec le soutien de Josiane Balasko, Jeanne Balibar, Olivier Besancenot, Daniel Cohn-Bendit, Annick Coupé, Eric Fassin, Agnès Jaoui, Noël Mamère, Jean-Luc Mélenchon, etc., le réseau RESF demande le retour en France de Blendon Gashi, 10 ans, hémiplégique, et de sa famille, expulsée vers le Kosovo en janvier
.


Le 18 janvier 2012 au matin, Blendon Gashi, 10 ans, hémiplégique, était expulsé avec ses parents et son frère jumeau, Blendi, vers le Kosovo.

Ses parents étaient venus en France en avril 2011 pour fuir le racket dont ils étaient l’objet : leur demande d’asile a été rejetée par la France en procédure prioritaire. Or, depuis leur retour forcé au Kosovo, ils sont logés à 15 dans la petite maison de la grand-mère maternelle alors que la grande maison dont ils sont propriétaires dans un autre quartier reste vide, tant ils redoutent les violences dont ils sont menacés.

En France, les enfants scolarisés avaient rapidement appris le français. La santé de Blendon avait été prise en charge. Une intervention chirurgicale destinée à remédier aux conséquences d’un accident vasculaire survenu plusieurs années auparavant avait été programmée pour le mois de mars au CHU de Reims.

Mais le préfet de la Marne avait un quota d’expulsion à atteindre.

Le 18 janvier 2012, les Gashi sont arrêtés à 7 heures du matin. Mis au centre de rétention de Metz, ils sont montés le lendemain dans un avion privé du ministère à destination de Pristina.

C’est ainsi que les choses se passaient sous Sarkozy et Guéant.

Mais, interpellé sur ces faits inacceptables, le gouvernement Ayrault refuse de revenir sur la décision de son prédécesseur et l’entérine : la demande de visa de la mère de Blendi et Blendon pour ses fils et elle-même vient d’être rejetée par les services consulaires sur instruction du cabinet du ministre de l’Intérieur.

Ces faits déshonorent ceux qui les ordonnent, ne peuvent que bouleverser ceux qui les exécutent et font honte à ceux qui les laissent se commettre. Il faut réagir !

Nous exigeons le retour immédiat et sans délai de Blendon et de sa famille en France pour qu’il bénéficie des soins que son état impose.

Le 21 décembre 2012


Premiers signataires :

  • Asllan VRENEZI, père d’Ardi, ouvrier en bâtiment
  • Hajrije VRENEZI, mère d’Ardi
  • Mimoza VRENEZI, 20 ans, sœur d’Ardi, animatrice en centre socioculturel
  • Eduard VRENEZI, 14 ans, frère d’Ardi, collégien
  • Nadège ABOMANGOLI, conseillère régionale Île-de-France, PS
  • Mona ACHACHE, réalisatrice
  • Chantal AKERMAN, cinéaste
  • Gabriel AMARD, Président de la Communauté d’agglomération Les Lacs de l’Essonne et secrétaire national du PG
  • Catherine AMBROISE, marraine RESF de la famille VRENEZI
  • Michel ANDRIEU, cinéaste
  • Gérard ASCHIERI, directeur du centre de recherche FSU
  • Josiane BALASKO, comédienne, réalisatrice
  • Etienne BALIBAR, philosophe
  • Françoise BALIBAR, professeur, indignée que cela continue, je vous prie d’ajouter ma signature à celles qu’a déjà recueillies votre appel à exiger
  • le retour en France de cet enfant kosovar hémiplégique qui était soigné en France.
  • Jeanne BALIBAR, comédienne
  • Jean-Marie BARBIER, président de l’Association des Paralysés de France (APF)
  • Marie-Pierre BARRIERE, RESF Chalons en Champagne, ville de Blendon, Modem
  • Julien BAYOU, conseiller régional Ile de France, EELV
  • Delphine BEAUVOIS, secrétaire nationale du PG
  • Ommar BENFAÏD, Secrétaire confédéral CFDT, Economie et société
  • Jean-Luc BENNAHMIAS, député européen, Vice-Président du MoDem
  • Richard BERAUD, secrétaire général de la FERC CGT
  • Olivier BESANCENOT, membre du Comité Exécutif du NPA
  • Martine BILLARD, co-présidente du Parti de Gauche
  • Philippe BOCK, enseignant, membre du Collectif de soutien à Ardi Vrenezi et à sa famille « C’est aux prises avec un sentiment de révolte contre
  • l’indigne « continuité de l’Etat » que je donne volontiers avec fierté ma signature au bas de ce texte ; »
  • Jacques BONNAFFE, comédien
  • Nicole BOUILLY conseillère municipale à Châteauneuf sur Loire (45) EELV
  • Daniel BRETON adjoint à Jargeau (45) EELV
  • Philippe CAMO, conseiller régional Ile de France
  • Laurent CANTET, cinéaste
  • Marie-Christine CARVALHO, conseillère régionale IDF, PS
  • Brigitte CERF, RESF 75
  • Patrick CHAMOISEAU, écrivain
  • CHARB, rédacteur en chef de Charlie Hebdo
  • Christiane CHOMBEAU, conseillère municipale et secrétaire nationale du PG
  • Daniel COHN-BENDIT, député européen, coprésident du groupe Verts/ale au parlement européen
  • Kristof COLLIOT, directeur de la Délégation du Loiret de l’APF (Association des Paralysés de France)
  • CONSEIL DEPARTEMENTAL d’EELV 91
  • Eric COQUEREL, conseiller régional IDF et secrétaire national du PG
  • Alexis CORBIERE, conseiller de Paris, 1er adjoint du 12ème
  • Emmanuelle COSSE, conseillère régionale Ile de France, Vice-présidente du groupe EELV
  • Annick COUPE, Union syndicale Solidaires
  • René CROCI, membre des Oiselles-Oiseaux Non-Leaders Solidaires
  • Moïsette CROSNIER conseillère régionale (Région Centre) EELV
  • CONSEIL REGIONAL CHAMPAGNE-ARDENNE : Joëlle BARRAT, Vice Présidente ; Gérard BERTHIOT, Vice-Président ; Nathalie DAHM, Vice-Présidente ; Roland DAVERDON, Vice-Président ; Marie Noël D’HOOGE, Conseillère Régionale ; Yves FOURNIER, Vice-Président ; Olivier GIRARDIN, conseiller régional, Président du Groupe PS, maire de la Chapelle St-Luc ; Djamila HADDAD, Conseillère Régionale ; Lorette JOLY, Vice Présidente ; Valérie LABARRE, Conseillère Régionale ; Franck LECLERE, Conseiller Régional ; Claudine LEDOUX, Vice Présidente du Conseil Régional, Maire de Charleville-Mezières ; Martine LEGAY, Conseillère Régionale ; Nicolas MARANDON, Conseiller Régional ; Sonia MARCELOT, Conseillère Régionale ; Jacques MEYER, Premier Vice Président ; Linda MUNSTER, Conseillère Régionale ; Régine PILLIERE, Conseillère Régionale
  • Jean-Michel DELARBRE, RESF 93, comité central LDH
  • Gérard DEGY, pédiatre, Reims
  • Philippe DELOIRE conseiller municipal à Orléans (45) EELV
  • Patrick DESIRE, secrétaire général de la CGT Educ’action
  • Daniel EDINGER, secrétaire général du Syndicat français des réalisateurs
  • Nathalie EDME-FESSOL, RESF Belgique
  • Mireille FANON MENDES-FRANCE, experte ONU groupe de travail sur les personnes d’origine africaine
  • Eric FASSIN, sociologue
  • Sylvie FERRA, infirmière d’Ardi à l’IME
  • Vincent FERRIER
  • Armelle GARDIEN, RESF 92
  • Daniel GARNIER, maire Adjoint d’Aubervilliers chargé de l’enseignement primaire et secondaire (apparenté PS)
  • Gilles GARNIER, conseiller général de Seine-Saint-Denis (Front de gauche)
  • François GAUDARD, responsable de la fraternité franciscaine séculière en région Champagne-Ardenne, et co-animateur du cercle de silence de Reims
  • Riva GHERCHANOC, membre du bureau national du PG, animatrice de la commission Migrations
  • Brigitte GONTHIER-MAURIN, sénatrice des Hauts-de-Seine, PCF
  • Jean Philippe GRAND conseiller Régional (Région Centre) EELV
  • Bernadette GROISON, secrétaire générale de la FSU
  • Serge GUERIN, professeur à l’ESG Management School
  • Patricia GUILHOT, conseillère générale, membre du BN du PG
  • Mohamed HAKEM, maire-adjoint de Bagnolet
  • Jean-Jacques HAZAN, président de la FCPE
  • Agnès JAOUI, artiste
  • Arnaud JEAN adjoint à Ingre (45) EELV
  • Grégory KOTOY, éducateur spécialisé, Thionville
  • Pablo KRASNOPOLSKY, RESF94, enseignant, syndicaliste CGT
  • Hella KRIBI ROMDHANE, conseillère régionale IDF, PS
  • Alain KRIVINE, ancien député européen
  • Jean LAFONT, conseiller régional d’Ile de France, EELV
  • Pierre LAURENT, sénateur PCF de Paris
  • Pascal LAVAL adjoint à Saint Jean de la Ruelle (45) EELV
  • Pascale LENEOUANNIC, conseillère régionale IDF, secrétaire nationale du PG
  • Emily LOIZEAU, artiste
  • LES ELUS PCF ET FRONT DE GAUCHE DE DIX VILLES ET COMMUNES DU LOIRET
  • Noël MAMERE, député EELV
  • Elisa MARTIN, conseillère régionale Rhône Alpes
  • Stéphane MAUGENDRE, président du GISTI
  • Jean-Luc MELENCHON, co-président du Parti de Gauche
  • Jean-Louis MINGALON, journaliste
  • Isabelle MIRE, RESF Metz
  • Corinne MOREL-DARLEUX, conseillère régionale Rhône Alpes et secrétaire nationale du PG
  • Richard MOYON, RESF 92
  • Nadia NGUYEN QUANG, RESF 91
  • Dominique NOLIN, journaliste
  • Olivier NOLIN, cinéaste
  • Thierry NOLIN, réalisateur, écrivain
  • Laurence PACHE, conseillère régionale, membre du BN du PG
  • Mireille PELOUX, RESF 69
  • Hervé PERARD, élu EELV de l’Essonne
  • Frédéric PERROTIN
  • Patrick PEUGEOT, président de la CIMADE
  • Guillaume PIGEARD DE GURBERT, philosophe
  • Christine POUPIN, porte-parole du NPA
  • Estelle PROGLER
  • Michel ROUYER, président du groupe des élus-ues EELV au conseil municipal de Palaiseau, maire adjoint de Palaiseau
  • Christophe RUGGIA, cinéaste
  • Jean Marie SALA, secrétaire fédéral SUD Santé sociaux
  • Laurence SAUVAGE, conseillère régionale Nord Pas de Calais, secrétaire nationale Front des Luttes
  • Nicolas SCHMIT, Adjoint au maire d’Epernay, Président du MoDem de la Marne
  • Judith SHAN, conseillère régionale Ile de France
  • Danielle SIMONNET, conseillère de Paris, secrétaire nationale du PG aux Migrations
  • Thierry SOLER conseiller général (45 ) EELV
  • François SOULAGE, président national du Secours Catholique
  • Ali SOUMARE, conseiller régional Ile de France, PS
  • Marion STALENS, réalisatrice
  • Lucie STEINKAMP, retraitée
  • Catherine TANGUY, RESF Châlons-en-Champagne
  • Pierre TARTAKOWSKY, président de la LDH
  • Chantal THABOURIN, RESF 45, SUD Santé Sociaux 45
  • Catherine TOURIER, RESF 69
  • Estelle TOUZIN conseillère générale (45) EELV
  • Virginie VOTIER, présidente du collectif et de l’association Générations Engagées
  • Jean-Claude VERNIER, Cimade, RESF PSO
  • Brigitte WIESER, RESF 75
  • Henriette ZOUGHEBI, vice-Présidente du Conseil Régional IdF en charge des lycées



Vous pouvez retrouver ce communiqué sur le site
www.educationsansfrontieres.org



Envoi par le Groupe d'information et de soutien des immigrés
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Sur le Web :
www.gisti.org/spip.php?article2984

jeudi 20 décembre 2012

[Gisti-info] « Israël, l’infernale " terre promise" » - Un article du Plein Droit 95

Israël, l'infernale «  terre promise  »

David Lagarde
Géographe et volontaire pour Migreurop et Échanges et Partenariats

L'arrivée en Israël de réfugiés non juifs, originaires du Soudan ou de la Corne de l'Afrique ne peut qu'interroger dans un pays qui ne reconnaît pas le droit d'asile. Or depuis plusieurs années et, plus encore, depuis les « révolutions arabes », les entrées de migrants par le Sinaï ne font qu'augmenter, poussant le gouvernement israélien à prendre des mesures drastiques de fermeture des frontières. Au-delà de l'affichage, quelles en sont les conséquences sur le sort des réfugiés ?

Si l'immigration a joué un rôle fondamental dans la construction d'Israël [1], l'immigration non juive est un phénomène récent qui n'a véritablement vu le jour qu'au début des années 1990. Au moment de l'effondrement de l'URSS, beaucoup de Juifs d'Europe de l'Est vinrent s'installer en Israël, accompagnés pour un nombre important d'entre eux de leurs conjoints non juifs. Mais ce n'est qu'après le bouclage des Territoires palestiniens occupés par le gouvernement israélien en mars 1993, que le nombre de migrants non juifs va véritablement augmenter. À partir de cette date, les Palestiniens désireux de travailler en Israël doivent obtenir un permis de circulation et de travail délivré par les autorités de l'État hébreu. Entre 1989 et 1996, le nombre de permis délivrés aux Palestiniens de Cisjordanie et de la bande de Gaza est divisé par dix alors que le nombre de permis délivrés aux travailleurs non palestiniens est multiplié par trente [2]. Pour remplacer une main-d'œuvre essentielle à l'économie du pays, Israël va, pour la première fois de son histoire, faire appel à une immigration de travail. Les premiers travailleurs migrants arrivent à partir du milieu des années 1990 en provenance de l'est de l'Europe (Roumanie, Bulgarie, Turquie), d'Amérique latine (Colombie, Pérou) et d'Asie (Chine, Thaïlande, Philippines). Ils vont constituer jusqu'à 10 % de la force de travail nationale au début des années 2000 [3]. Israël instaure alors un système similaire à celui de la kafala [4] qui lie le travailleur étranger à son employeur, grâce auquel il a obtenu un visa de travail. À l'instar de ce que l'on peut observer au Liban ou en Jordanie, ce système a débouché sur une multiplication des abus de la part d'employeurs qui n'hésitent pas à confisquer les papiers d'identité de leurs employés, tout en les faisant travailler dans des conditions proches de l'esclavage. Pour mettre fin à ces conditions de vie déplorables, des travailleurs font le choix de quitter leur patron. S'ils se placent ainsi en situation irrégulière, ils sont néanmoins autorisés à résider dans le pays pour exercer un travail non déclaré, plus avantageux sur le plan économique et des conditions de vie [5]. Lorsque ces travailleurs migrants restent chez leurs employeurs, une fois leur contrat de travail terminé, leur visa prend automatiquement fin. Ils sont alors priés de quitter le territoire afin de laisser leur place à de nouveaux arrivants. Nombre d'entre eux restent toutefois en Israël et trouvent un emploi non déclaré. Au cours de la même période, beaucoup d'Africains originaires d'Afrique de l'Ouest ou du Congo sont arrivés avec des visas de tourisme, en pèlerinage ou pour un emploi dans des kibboutz, et sont restés à l'issue de leur visa pour travailler illégalement [6].

Face à l'augmentation du nombre de travailleurs « clandestins », à partir de 2002, les autorités israéliennes ont décidé de suivre une politique d'expulsion sous la houlette du ministère de l'immigration et de l'intégration. Dès cette année-là, ce sont près de 6 000 étrangers qui ont dû quitter le territoire, de gré ou de force [7]. Depuis lors, les patrouilles de la police de l'immigration – rebaptisées par la suite Oz Unit (Unité du courage) dans le but de faire oublier leur mauvaise réputation – sillonnent les rues des grandes villes du pays en quête de sans-papiers, multipliant les contrôles au faciès et les arrestations musclées. Cette politique d'expulsions massives rend compte de la volonté des autorités israéliennes de lutter contre l'installation de populations non juives.

(...)

> La suite de l'article est à l'adresse
http://www.gisti.org/spip.php?article2975




Extrait du Plein droit  n° 95 (décembre 2012)
  « Des familles indésirables »



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mercredi 19 décembre 2012

[Gisti-info] Lettre d'information du site web - 2012/51

Cher·e·s Ami·e·s,

Voici la lettre d'information du site Web du Gisti. Elle recense les informations diffusées cette dernière semaine.

Nous vous rappelons qu'il vous reste une douzaine de jours pour faire un don au Gisti si vous souhaitez bénéficier de la réduction d’impôt sur le revenu au titre de l'année 2012 (qui s’élève à 66% des sommes versées) : www.gisti.org/don


1) Actualité récente
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- Patron « Voyou » : M. Leydier est enfin condamné dans l’affaire Naima Es Salah ! / Codetras & Gisti, le 19 décembre 2012

L’audience, mercredi 12 décembre 2012 au Tribunal de Grande instance d’Aix-en-Provence, a débuté par les propos on ne peut plus clairs de la juge :

« Monsieur Leydier, le dossier que j’ai entre les mains est accablant de preuves contre vous !

Devant ce tribunal, je vous donne l’occasion de retrouver un peu de dignité et de cesser de vous comporter comme un voyou…

Je vous demande une dernière fois de répondre à ma question : maintenez-vous que Mme Naima Es Salah ne travaillait pas comme employée de maison chez vous ?
»

L’employeur, arboriculteur à Grans, a répondu, tête baissée, par un long silence qui vaut tous les aveux !

M Leydier a été reconnu coupable des délits de : « faux et usage de faux » (bulletins de salaires et certificats de travail mentionnant qu’elle travaillait comme ouvrière agricole sous contrat « OMI » alors qu’elle travaillait comme employée de maison) ainsi que de « travail dissimulé pour minoration du nombre d’heures travaillées ».

http://www.gisti.org/spip.php?article2982

- Contrôles au faciès : huit organisations appellent à une vraie concertation et considèrent le projet de réforme du code de déontologie tout à fait insuffisant / Action collective, le 18 décembre, 2012
Le 19 décembre huit organisations nationales et internationales (Gisti, Graines de France, Human Rights Watch, la Ligue des Droits de l’Homme, la Maison pour un Développement Solidaire, Open Society Justice Initiative, le Syndicat des Avocats de France et le Syndicat de la Magistrature) seront reçues à leur demande au ministère de l’Intérieur. Elles présenteront un document préconisant les mesures clefs qu’elles estiment indispensables pour respecter la proposition n° 30 du programme de François Hollande de « lutter contre le délit de faciès » dans les contrôles d’identité « grâce à une procédure respectueuse des citoyens ».

Les organisations ont pris connaissance du projet de modification du Code de Déontologie de la police nationale et de la gendarmerie, communiqué par le ministère de l’Intérieur aux syndicats de policiers. Ce projet qui rappelle aux forces de l’ordre de procéder aux contrôles et palpations de sécurité avec discernement, n’est pas de nature à modifier la situation sur le terrain. Il se borne en effet à donner des instructions quant à l’application du texte de loi existant, mais continue d’accorder beaucoup de latitudes aux forces de l’ordre pour pratiquer les contrôles d’identité. Le projet du ministre de l’Intérieur ne répond pas non plus au manque de transparence sur les contrôles. En effet, si ce projet prévoit bien une cartographie des contrôles d’identité, elle est limitée à ceux réalisés sur réquisition du procureur, alors que cette forme de contrôle n’est qu’une des quatre cas prévus par la loi.

Les huit organisations déplorent toujours le manque de concertation à ce jour des divers acteurs concernés : associations, experts, élus locaux, magistrats et avocats, sur cette question.

Fondée sur la situation française, ainsi que sur les expériences réalisées dans d’autres pays, nous préconisons un ensemble de mesures afin de lutter contre les dérives des contrôles tout en améliorant la sécurité et la relation citoyens-police : (...)

http://www.gisti.org/spip.php?article2981

- Parce que, pour les étrangers, le changement n’est pas encore pour maintenant, le Gisti a toujours besoin de votre soutien / Gisti, le 14 décembre 2012
Cher·e·s Ami·e·s

Fidèles de la liste « gisti-info », vous suivez régulièrement les principales informations et analyses qu’elle diffuse. 
Vous avez par exemple pu lire, sur le site du Gisti, le dossier noir des naturalisations mis en ligne à la fin du mois d’août, ou encore le dossier que nous consacrons à l'Outre-mer. 
Vous avez peut-être utilisé l’une ou plusieurs des Notes pratiques que nous avons mises en ligne courant 2012 sur des sujets aussi divers que l'indemnisation des victimes d’infractions, les contrôles d’identité, les interpellations d’étrangers, le changement de statut « étudiant » à « salarié », l'obtention d'indemnités de l’administration après une décision illégale, ou encore les recours à effectuer face à une obligation de quitter le territoire français. 

Vous avez également pu avoir recours à notre carte des collectifs de sans-papiers en métropole ou encore aux textes et jurisprudences. (...)

http://www.gisti.org/spip.php?article2979

- Étrangers malades : pas d’alternance dans la valse des expulsions ! / ODSE (Observatoire du droit à la santé des étrangers), le 14 décembre 2012
Hier, mercredi 12 décembre, et malgré nos alertes auprès des pouvoirs publics, un monsieur géorgien a été expulsé, via un charter communautaire affrété par l’Autriche et la France, alors que son état de santé nécessitait impérativement des soins en France.

Depuis l’arrivée du nouveau gouvernement socialiste, les organisations de l’Observatoire du Droit à la Santé des Étrangers (ODSE) constatent avec stupéfaction la multiplication des placements en rétention, des tentatives d’embarquement et d’expulsions d’étrangers gravement malades, notamment des personnes infectées par le VIH et le virus de l’hépatite.

Entre charters et mises en de la vie de personnes par des renvois forcés illégaux, nous ne constatons aucune rupture avec la politique menée par le gouvernement précédent. Pire encore, nous assistons à une dégradation de la situation, ainsi qu’à une accélération des procédures d’expulsion au détriment des droits et de la santé des malades étrangers !

(...)

http://www.gisti.org/spip.php?article2980

- La France condamnée par la Cour européenne des droits de l’Homme pour l’absence de recours effectif contre les mesures d’éloignement en outre-mer / MOM (Migrant Outre-Mer), le 14 décembre 2012
Chaque année plusieurs dizaines de milliers de mesures d’éloignement sont exécutées à partir de la Guyane, la Guadeloupe et Mayotte (ainsi que Saint-Martin et Saint-Barthélemy) sans aucun contrôle juridictionnel, en dérogation au droit commun applicable en France métropolitaine qui prévoit le caractère suspensif du recours contre les mesures administratives d’éloignement.

À l’unanimité, la Cour européenne des droits de l’Homme réunie en sa formation la plus solennelle, vient d’affirmer (CourEDH, 13 décembre 2012, n° 22689/07, De Souza Ribeiro c. France) que cette législation d’exception violait le droit à un recours effectif garanti par l’article 13 de la Convention : en l’espèce, le requérant [1], avocate à Créteil et en Guyane – un ressortissant brésilien - avait été reconduit à la frontière de Guyane avant que le tribunal administratif de Cayenne ait pu se prononcer sur le recours qu’il avait formé et dans lequel il invoquait la violation du droit au respect de sa vie familiale. La Cour de Strasbourg réunie en section ayant rejeté cette requête par quatre voix contre trois (CourEDH, 31 juin 2011, n° 22689 07, De Souza Ribeiro c. France), l’affaire a été renvoyée devant la Grande chambre ; la Cimade, le Gisti et la LDH étaient tiers intervenants. La décision prise le 13 décembre 2012 renverse la précédente.

La Cour estime en effet que l’article 13 combiné avec l’article 8 de la Convention « exige que l’État fournisse à la personne concernée une possibilité effective de contester la décision d’expulsion ou de refus d’un permis de séjour et d’obtenir un examen suffisamment approfondi et offrant des garanties procédurales adéquates des questions pertinentes par une instance interne compétente fournissant des gages suffisants d’indépendance et d’impartialité  ».

(...)

http://www.gisti.org/spip.php?article2978

- Journée internationale des migrants du 18 décembre 2012 : Manifestons contre une politique européenne homicide et en faveur de profondes réformes en France / Action collective
Un peu plus de six mois après l’élection d’une majorité parlementaire et d’un président de la République a priori supposés moins conservateurs que leurs prédécesseurs, que reste-t-il des espoirs de changements progressistes en matière de politique à l’égard des étrangers ? À dire vrai, le bilan est consternant. Et, sans fortes pressions populaires, il y a fort a parier que, pour l’essentiel, le gouvernement ne modifiera rien ou presque de la réglementation nationale xénophobe peaufinée par la droite au cours des dix dernières années et que, à l’échelle de l’Union européenne, il s’accommode sans sourciller d’une stratégie homicide de fermeture des frontières qui a déjà tué de l’ordre de 13 000 personnes entre 1988 et 2012 dans la seule Méditerranée. De même que l’obsession de « scores » présentés comme flatteurs dans le domaine des expulsions et des enfermements, ces milliers de vies perdues donnent la mesure du cynisme des États de l’Europe qui, pour éviter tout partage de leur richesse et de droits fondamentaux en principe moins bafoués qu’ailleurs, mènent désormais une véritable guerre aux migrants, avec les conséquences liées à toute guerre : des milliers de morts et de blessés.

(...)

http://www.gisti.org/spip.php?article2956

2) Dernières publications
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« Des familles indésirables », Plein droit n° 95
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Cahier juridique « Traite et exploitation : les droits des victimes étrangères »
Sommaire / Commander

Note pratique « Comment obtenir des indemnités après une décision illégale de l’administration »
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« L’étranger et ses juges », Plein droit n° 94
Sommaire / Commander

Note pratique « Le changement de statut "étudiant" à "salarié" »
Sommaire / Commander

« Immigration : un régime pénal d’exception », coll. Penser l’immigration autrement
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« Vieillesse immigrée, vieillesse harcelée », Plein droit n° 93
Sommaire / Commander

Notes pratiques « Contester une obligation de quitter le territoire français, la procédure ! »
Sommaire / Commander

Cahier juridique « Régimes d’exception en outre-mer pour les personnes étrangères »
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Cahier juridique « Les conjoints et conjointes de Français » 
Sommaire / Commander

Les bureaux de l’immigration (2) », Plein droit n° 92
Sommaire / Commander

Notes pratiques « Contrôles d’identité & interpellations d’étrangers »
Sommaire / Commander

Cahier juridique « Le travail social auprès des sans-papiers : Droits et obligations face à la hiérarchie, à la police, à la justice »
Sommaire / Commander

« Le guide de l’entrée et du séjour des étrangers en France », 9ème édition
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Les autres publications :
www.gisti.org/publications
www.gisti.org/mosaique


3) Les prochaines Formations
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- 7 et 8 février 2013 - Le travail salarié des personnes étrangères (session de 2 jours)
I. Introduction

    Évolution de la législation sur le travail
    Rappel des règles générales
    Restriction dans l’accès à certains emplois
    Le contexte international

II. L’accès au marché de l’emploi

    Généralités sur le cadre réglementaire
    Les titres de séjour donnant droit au travail
    Les titres de séjour délivrés sur le fondement du travail salarié (« salarié », « travailleur temporaire », « saisonnier »)

III. L’autorisation de travail salarié - Procédure

    Critères de délivrance
    La procédure
    Les recours contre un refus de délivrance
    Le renouvellement
    Spécificités concernant les Roumain·e·s et les Bulgares

IV. L’admission exceptionnelle au séjour par le travail

    Les possibilités de régularisation
    Les risques encourus
    La procédure à mettre en œuvre

V. Catégories particulières

    « étudiant »
    « stagiaire » et « jeune professionnel »
    « salarié en mission » et « détaché »

VI. L’absence d’autorisation de travail

    L’emploi sans titre de séjour et/ou de travail
    Conséquences pour l’employeur
    Les droits des sans papiers (pendant la validité du contrat ; en cas de rupture ; le rôle de l’OFII)

www.gisti.org/spip.php?article2813

- 18-22 mars 2013 - La situation juridique des personnes étrangères : l’entrée et le séjour (session de 5 jours)
1er jour — L’entrée – Le séjour (1re partie)
1. Introduction générale au droit des étrangers

2. L’entrée en France

    Les conditions d’entrée en France (les visas)
    La zone d’attente

3. Le séjour en France

    Présentation des titres de séjour
    Les cartes de séjour temporaire (CST)
    La carte de séjour temporaire « vie privée et familiale »
2e jour — Le séjour (suite)
1. Le séjour en France (suite)

    La carte « résident » et la carte « résident longue durée CE »

2. Le regroupement familial

    Champ d’application
    Les conditions requises
    La procédure
    La remise en cause du regroupement familial

3. L’accompagnement des démarches d’admission au séjour

    Évaluation globale de la situation de la personne étrangère
    Accès à certains droits sociaux (santé – domicile – aide sociale)
3e jour — Le travail – Le refus de séjour
1. Le travail

    L’accès au marché de l’emploi
    L’autorisation de travail salarié
    L’accès au travail de personnes autorisées au séjour
    L’accès au travail de personnes sans papiers

2. Le refus de séjour : mesures d’éloignement - voies et délais de recours

    La demande d’aide juridictionnelle
    Les principales mesures d’éloignement
    Les recours contre les obligations à quitter le territoire français
    L’exécution des mesures d’éloignement : la rétention et l’assignation à résidence (nouvelle procédure) - conseils
4e jour — Le droit d’asile
    Contexte et cadre juridique
    Les règles de procédure et les principes liés à la protection individuelle
    L’admission sur le territoire français
    Procédures « normale » et « prioritaire »
    La demande d’asile
    Trois issues : « réfugié », « protégé subsidiaire », « débouté »
    L’aide au récit
    Droits respectifs et droits sociaux
5e jour — Le statut des citoyen⋅ne⋅s de l’Union européenne et cas pratique
1. Le statut des citoyen⋅ne⋅s de l’Union européenne

    L’entrée et le séjour
    Les membres de la famille
    L’éloignement

2. Étude de cas pratiques sur plusieurs thèmes
www.gisti.org/spip.php?article2822

- 28-29 mars 2013 - Le statut des citoyen⋅ne⋅s de l’Union européenne (session de 2 jours)
I. Introduction
La réglementation (les traités ; les règlements ; les directives ; la jurisprudence de la Cour de justice de l’Union européenne)
Le champ d’application personnel du droit de l’UE (les citoyen·ne·s de l’UE et les membres de leur famille ; autres catégories régies par des accords UE – pays tiers)
II. L’entrée en France
Les conditions d’entrée
Les séjours de moins de trois mois
III. Le droit au séjour
Aspects communs à toutes les catégories de personnes (l’enregistrement en mairie ; suppression de l’obligation de détention d’un titre de séjour et exceptions)
Les séjours de plus de trois mois et de moins de cinq ans (étudiant·e·s, personnes exerçant une activité économique, personnes non-actives ; application du droit commun aux citoyen·ne·s de l’UE)
Le droit au séjour permanent : conditions
IV. Les membres de la famille
Définition de la notion de membre de famille
Conditions d’entrée
Séjour : obligation de détention d’un titre de séjour
Maintien au droit au séjour des membres de famille
V. Les droits sociaux
Les deux fondements possibles à l’égalité de traitement
La condition de résidence
La condition d’antériorité de la présence en France
La condition de régularité du séjour
VI. L’éloignement
Quelles mesures d’éloignement peuvent être prises à l’encontre des citoyen·ne·s de l’UE ? (obligation de quitter le territoire français ; expulsion ; ITF)
Garanties de procédure
Recours
www.gisti.org/spip.php?article2057

- Programme de toutes les formations
www.gisti.org/spip.php?article78

- La plaquette de présentation détaillée des formations 2013 est en ligne (pdf).


- Formations sur site :
www.gisti.org/sursite


4) Dossiers
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- Projet de loi Valls sur la « retenue des étrangers » et le « délit de solidarité »
Après son vote par le Sénat jeudi 8 novembre, l’Assemblée nationale a adopté le texte mardi 11 décembre, mais dans des termes différents. Réunie le 13 décembre une commission mixte paritaire (CMP) a arrêté la rédaction définitive de la future loi. Cette proposition est actuellement en cours de validation par les deux chambres du Parlement : l’Assemblée nationale l'a adopté ce mercredi 19 décembre 2012 en fin d'après-midi, introduisant juste quelques infimes nuances de forme.
Au Sénat, la discussion se déroulera demain, jeudi 20 décembre 2012.

Toutes les étapes du texte. Ceseda et autres textes consolidés basés sur la version élaborée par la CMP.

www.gisti.org/spip.php?article292

- Outre-mer
Dans la section «rapports d’information présentés à la commission des lois du Sénat» : Projet de loi de finances pour 2013 / Départements d’outre-mer, avis n° 154 (2012-2013) de M. Félix DESPLAN, fait au nom de la commission des lois, 22 novembre 2012 : La nécessité d’une nouvelle politique de lutte contre les flux migratoires

www.gisti.org/spip.php?article1354


5) Jurisprudence

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- Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH), arrêt de Souza Ribeiro c. France en date du 13 décembre 2012, n° 22689/07
La France est condamnée par la Cour européenne des droits de l’Homme pour l’absence de recours effectif contre les mesures d’éloignement en outre-mer

A l’unanimité, la Cour européenne des droits de l’Homme réunie en grande chambre, sa formation la plus solennelle, affirme que les procédures d’exception appliquées dans certaines terres d’outre-mer de la France violent le droit à un recours effectif garanti par l’article 13 de la Convention. En l’espèce, le requérant – un ressortissant brésilien - avait été reconduit à la frontière de Guyane avant que le tribunal administratif de Cayenne ait pu se prononcer sur le recours qu’il avait formé et dans lequel il invoquait la violation du droit au respect de sa vie familiale.
La Cour de Strasbourg réunie en section ayant rejeté cette requête par quatre voix contre trois (CourEDH, 31 juin 2011, n° 22689 07, De Souza Ribeiro c. France), l’affaire a été renvoyée devant la Grande chambre ; la Cimade, le Gisti et la LDH étaient tiers intervenants. Voir l’article de ce dossier.

La décision prise le 13 décembre 2012 renverse la précédente.

La Cour estime que l’article 13 combiné avec l’article 8 de la Convention « exige que l’État fournisse à la personne concernée une possibilité effective de contester la décision d’expulsion ou de refus d’un permis de séjour et d’obtenir un examen suffisamment approfondi et offrant des garanties procédurales adéquates des questions pertinentes par une instance interne compétente fournissant des gages suffisants d’indépendance et d’impartialité ».

www.gisti.org/spip.php?article2977

6) Droit

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Le Ceseda du Gisti (v. 15 novembre 2012) :
www.gisti.org/ceseda

Textes récents :

- Loi n° 2012-1270 du 20 novembre 2012 relative à la régulation économique outre-mer et portant diverses dispositions relatives aux outre-mer [ NOR : OME/X/1230288/L ]
http://www.gisti.org/spip.php?article2962

/ L’outre-mer /  
- Instruction du ministère de l’Intérieur en date du 4 décembre 2012 relative à l’amélioration de l’accueil des étrangers en préfecture [ n° 12-028975-D ]
http://www.gisti.org/spip.php?article2976

/ Séjour /
- Note d’information du ministère de l’Intérieur en date du 13 novembre 2012 relative à la gestion du dispositif national d’accueil des demandeurs d’asile [ NOR : INT/K/12/29206/J ]
http://www.gisti.org/spip.php?article2953

/ Asile /

Voir aussi...

- Textes juridiques récents
www.gisti.org/textes-recents

- Tout le droit des étrangers
www.gisti.org/droit-textes



7) Les rubriques du site
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